L’ADN obtient une fausse cinquième base azotée !

Nouvelle cinquième base azotée ajoutée à L'ADN 



base-azotée-L'ADN



Une des premières choses que tous  les  étudiants de biologie apprennent est de l'ADN, la recette de la vie, est écrite avec quatre lettres. La recette de la vie, Il est composé de quatre lettres (quatre bases azotées), mais est ce qu’on peut ajouter d’autres ?

Les chercheurs qui ont réussi à construire et à répliquer de l’ADN avec une cinquième lettre supplémentaire,  ils vont bientôt la découvrir. 

Pour le but d’obtenir un ADN modifié sains et qui peut fonctionner naturellement, ça exige une équipe qui répondre à toutes les questions biochimiques de base,
Le seul espoir c’est que  quelques-unes de ces lettres artificielles pourraient être intégrées dans le génome d’un micro-organisme vivant, pour son adaptation et son évolution.

Et comme nous connaissons tous, les quatre lettres (bases azotées) qui se produisent naturellement dans l’ADN sont l’adénine (A), la guanine (G), la cytosine (C) et la thymine (T). Et elles sont les responsables sur la construction des protéines nécessaires à la vie de toutes les cellules.

Floyd Romesberg et ses collègues de l'Institut de recherche Scripps à La Jolla, en Californie, ont développés une cinquième base appelé 3-fluorobenzène ou 3FB. 

Pour la  réplication des deux brins de l’ADN se fait toujours selon des paires de bases, A toujours paire avec T, et G paire avec C, et pour la 3FB est toujours avec elle-même, formant une nouvelle paire de bases.

Alors la base doit être bien conçue de telle sorte qu’elle serait intégrée dans le brin d’ADN sans perturber sa structure, mais le plus difficile défi était de trouver quelque chose spéciale pour pousser l’ADN polymérase à la reconnaître,  c’est bien sur l’enzyme responsable de la réplication le long d’un brin lors de l’assemblage au sens opposite,

Alors l’équipe avait besoin que cette enzyme soit capable de faire intégrer cette nouvelle base

Romesberg et son équipe ont initialement conçus une molécule de grande surface planes afin qu’elle sera bien intégrer dans le brin d’ADN, mais les grandes surfaces planes se chevauchent les uns avec les autres ainsi qu’elles se liaient, ce qui provoque la déformation de la paire de base et par conséquence la polymérase soit incapable  d'aller au-delà et d'étendre le brin. 
et concernant ça Romesberg dit : "Nous avons eu énormément peur qu’elles ne seraient pas stables"

Les chercheurs ont ensuite venu avec une 3FB hydrophobe qui a des protéines huileuses, et cela est avéré être suffisant pour jumeler les deux bases dans un brin d’ADN.

Les résultats sont décrits le 14 Mars lors d’une réunion de l’American Chemical Society à San Diego.

Une fois que le brin d’ADN se réplique, la nouvelle base s’intègre et se liée avec une autre 3FB sans problème, mais avec une erreur pour 1000 paires de bases.
« Je suis heureux avec ça », dit Romesberg 

Romesberg et son équipe essaient d’évoluer la polymérase pour qu’elle reconnaît les fausses paires de bases et qu’elle fonctionne plus efficacement avec eux.

Et jusqu’à présent, les nouvelles polymérases ne sont pas mieux fonctionner seulement avec les bases de Romesberg, mais également avec les paires de bases naturelles aussi.



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